Raphaël Caraco

Raphaël Caraco

0,00 $US

Raphaël Caraco vivait rue Villeroy à Lyon dans le 3e arrondissement. Petit, il fréquente l’école maternelle de sa rue, comme son frère, Gérard, puis l’école primaire. et devient interne au lycée La Martinière aux Terreaux. A l’époque Raphaël est un bon élève ; il est très sportif.

Au mois de juillet 1944, il est arrêté sur dénonciation à son domicile.

Louise Caraco, sa mère, part alors à sa recherche dans les locaux de la Gestapo. Elle y est à son tour arrêtée. Elle et son fils, âgé de 17 ans, sont alors déportés directement à Auschwitz par le convoi numéro 77. A la libération des camps, Raphaël écrit à sa famille en expliquant qu’il est malade et que la libération arrive juste à temps. Mais il mourra, malade, le 3 mai 1945 à l’hôpital de Reischlau en Allemagne, sans revoir la France ni sa famille.

Sa mère, très marquée, survivra. Elle sera très active de la fédération nationale des déportés (FNDIRP).

Ajouter au panier

L’histoire

Raphaël Caraco, étudiant à la Martinière, est né le 25 juillet 1927 à Lyon. Il est interné à Drancy du 24 juillet 1944 au 31 juillet après avoir été déporté à Auschwitz. Il est libéré le 7 avril 1945. Deux jours après, le 9 avril 1945, il écrit une lettre à sa tante Rachel et à toute sa famille, dans laquelle il explique qu’il est malade et qu’il va être sérieusement soigné. Le 3 mai 1945, il décède à l’Hôpital de Reischlau en Allemagne.

Louise Cadoum Alcabez est née le 22 avril 1911 à Lyon. Secrétaire comptable, elle habite avec son fils, Raphaël, 11 rue Turenne. Elle est arrêtée le 13 juillet 1944 et détenue à Montluc. Le 22 juillet, elle est transférée à Drancy, puis déportée avec son fils le 31 juillet 1944 à Auschwitz, où elle fait partie du kommado Liban. Son matricule est A16.686. Le 8 mai 1945, elle est libérée, puis rapatriée le 6 juin 1945.

 

Les documents de la famille Caraco