Exemple DE PARCOURS

parcours de Charles Mechally et Raphaël Caraco

reconstitués à partir des archives

 

Les archives présentes permettent aux élèves de reconstituer l’histoire des enfants disparus. Les enseignants peuvent utiliser les archives pour proposer à leurs élèves de reconstituer une des histoires. Les enseignants peuvent également fournir à leurs élèves le lexique ainsi que les liens utiles pour avoir plus de matière à travailler.
Voici un exemple d’exercice et de consigne.

Exercice de reconstitution du parcours de Charles Méchally

A partir du modèle de Raphaël Caraco, écrit d’après les documents d’archives, complétés par quelques recherches historiques sur les sites d’information sur la Shoah, vous pouvez suggérer la reconstitution de l’histoire de Charles Méchally, à la manière de celle de Raphaël Caraco.

Pour ce faire, vous avez à votre disposition les reproductions de documents originaux concernant Charles Méchally :

  • La carte d’identité de Charles Méchally

  • Le registre de recensement de 1936 de la ville de Saint-Fons

  • Une lettre écrite par Charles, jetée du train, retranscrite puis envoyée à la famille de Charles

  • Le témoignage de Julien Mijus, un “camarade” de déportation de Charles, rencontré dans le camp de Manovitz (Auschwitz 3)

  • Un extrait du livret de famille de la famille Méchally

Zoom sur Raphaël Caraco

« Raphaël vivait rue Villeroy à Lyon, dans le 3e arrondissement. Petit, il fréquentait l’école maternelle de sa rue, puis l’école primaire et devient interne au lycée la Martinière dans le 1er arrondissement de Lyon. Au mois de juillet 44, il est arrêté sur dénonciation à son domicile. Sa mère part alors à a recherche dans les locaux de la Gestapo ; elle y est à son tour arrêtée. Elle et son fils sont alors déporté·e·s ensemble pour Auschwitz, par le convoi numéro 77.

A la libération des camps, le 7 avril 1945, le camp de Raphaël est libéré par les troupes françaises. Il peut alors écrire une lettre à sa tante Rachel et lui annonce qu’il est très malade. Près d’un mois plus tard, le 3 mai, Raphaël meurt à l’hôpital de Reischlau en Allemagne. Sa mère survivra et deviendra à son retour membre active de la Fédération Nationale des Déportés. »