Commémorations

Lycée la Martinière Terreaux

Lundi 7 novembre 2005

Au lycée de la Martinière, aux Terreaux, le devoir de mémoire a été rendu envers les enfants juifs/juives déportés. L’intervention de Claude BLOCH, ancien élève déporté et survivant au camp d’Auschwitz, a permis aux élèves de se confronter à un témoignage authentique, et de mieux comprendre les événements qui ont frappé certains élèves juifs/juives au cours de la seconde guerre mondiale.

La journée s’est déroulée en présence de Bernard JAVAUDIN, inspecteur d’Académie, Gérard MARCHETTI et M. MOULÈRE, proviseurs avec la participation de la Maîtrise de l’Opéra de Lyon.

Lycée de la SEPR

Lundi 7 novembre 2005

Ils et elles suivaient les filières « Dessin pour les fourreurs », « Dessin pour vêtement » ou encore « Mathématique et mécanique ». Ils et elles avaient entre 15 et 16 ans et ont été déportés lors de la seconde guerre mondiale. C'est à ces adolescents qu'a souhaité rendre hommage à la Société d'Enseignement Professionnel du Rhône (SEPR) et son directeur Emile ZEIZIG lors de cette journée de commémoration.

« Ces élèves ne sont désormais plus des numéros. Ils et elles ont après 60 ans, retrouvé un visage, des parents, des frères et des sœurs, une histoire et enfin un lieu de mémoire où nous pouvons aujourd'hui avec leur famille nous recueillir ».

L'événement s'est déroulé avec le concours de la Maîtrise de l'Opéra de Lyon et a été très fortement marqué par les témoignages de Madame MESQUIDA-MECHALLY, sœur de Charles et de Daniel STEIN, fils de Charles et neveu de David STEIN.

Collège Alain

Vendredi 27 mai 2005

Le collège Alain n'existait pas pendant l'occupation mais il a été choisi pour accueillir une plaque commémorant la terrible histoire d'adolescents juifs/juives, déportés lors de la seconde guerre mondiale.

En présence des élèves, des professeurs, d'anciens déportés et de leurs familles ainsi que des acteurs de la vie politique et locale ; Gérard PANCZER, coordonnateur du CDDEJ a rappelé l'histoire de ces jeunes St Foniards. La plupart étaient d'origine algérienne ou marocaine : leurs parents étaient venus travailler dans les nouvelles usines chimiques de cette ville. « Un jour, ces élèves ne vinrent pas en classe. Elles et ils furent notés absents par leurs professeurs et plus personne n'entendit plus parler d’eux ».

Les élèves ont lu des poèmes d'Eluard, de Desnos et de Primo Levi, écouté avec attention les témoignages des intervenants parmi lesquels on comptait Max LIBRATI ET M. TOUITOU, survivants à la déportation. Le principal, M. BOUSSELIN, a quant à lui insisté sur le devoir de transmission de l'Histoire : « Nous devons, vous devez témoigner, vous devrez transmettre le témoin à vos enfants à votre tour, que la chaîne de la mémoire ne se coupe pas avec le temps. »

Collège Raoul Dufy

Vendredi 13 mai 2005

Au collège Raoul Dufy, une plaque a été inaugurée à la mémoire de ses enfants juifs/juives déportés et de ses deux professeurs résistants. Les mots de Gilles MARTAL (représentant des FFDJF), de Mugette DINI (ancienne vice-présidente du Conseil Général du Rhône) et de Solange LEVY (CDDEJ) ont été pour ces adolescents disparus, pour que la mémoire ne s'efface pas, « c'est aussi de leur responsabilité que cela ne se reproduise pas ».

Mme KIEFFER, principale du collège, s'est adressée aux jeunes, en leur faisant partager le poème d'un élève qui invite à se souvenir :
« Proclamons ceci haut et fort à tout passant : Sur ces martyrs, il ne faut pas tourner la page ».

Ecole Robert Doisneau

Mardi 8 février 2005

Une plaque de commémoration a été dévoilée à l'école Robert Doisneau, à la mémoire de deux enfants juifs, Léon et Rita CALEF, tous deux déportés lors de la seconde guerre mondiale.

Le maire de Lyon, Gérard COLLOMB, Michel PELLETIER (directeur de l'école Robert DOISNEAU) et Sylvie BENAMRAN (bénévole du CDDEJ de Lyon) ont appelé les élèves à ne jamais oublier les événements terribles du passé. Les enfants ont lu les textes qu'elles et ils ont écrits, et notamment des lettres adressées à Rita et Léon. En voici un extrait :

« Chère Rita,
C'est difficile de parler à quelqu'un qui est mort, cette guerre a réveillé le côté inhumain de l'homme. Tout le monde croit que la maladie des camps de concentration est morte après la Shoah, mais ces gens-là ont tort car elle vit encore dans nos cœurs. Car tout le monde est responsable de ces milliers de gens qui mourraient par jour. Ce n'est pas toi qui compte, mais ce que tu représentes, c'est-à-dire la Shoah. C'est un événement très grave et j'espère que ça ne se reproduira jamais.
Nabil »

Ecole Jean Jaurès

Mardi 5 juillet 2005

A l'école Jean Jaurès, une plaque a été posée en souvenir de Léon KAHN (scolarisé dans cet établissement) et de Rosette WOLCZAK, tous deux déportés lors de la seconde guerre mondiale. Des anonymes, des personnalités de la vie politique et locale ont rejoint les enfants et leurs professeurs pour la cérémonie.

Evelyne HAGUENAUER, adjointe au maire en charge des personnes âgées et Chantal DE SANTIS, membre du CDDEJ ont rappelé le destin tragique de ces enfants : « Léon aurait 76 ans, ses petits-enfants auraient pu être inscrits, actuellement, dans notre école, mais la barbarie nazie et la folie criminelle ne l'ont pas voulu ».

Les élèves ont participé à l'événement et chanté « Comme toi » de Jean Jacques Goldman, avant de laisser s'envoler des ballons blancs dans le ciel, comme autant d'espoir lancé vers l'avenir.

Ecole Jules Vallès

Mercredi 29 juin 2005

L'école Jules Valles de Saint Fons a rendu hommage à ses 18 enfants juifs/juives déportés durant la seconde guerre mondiale en présence du maire Michel DENIS et Lise ADAM, inspectrice de l'Education Nationale. Les représentants des communautés juives et musulmanes étaient présents pour l'inauguration de la plaque commémorative dans la cour de récréation, ainsi que des personnalités de la vie politique, locale et éducative.

Simone ROUBIN, membre du CDDEJ de Lyon, a présenté le travail de recherche aboutissant à la reconnaissance de ces enfants et s'est adressée aux élèves : « le bonheur et la paix sont fragiles, soyez tolérants et vigilants. N'ayez pas peur de réagir à toute forme d'intolérance. »

Ecole Paul Painlevé

Mardi 28 juin 2005

« A la mémoire des enfants de l'école Painlevé, déportés en 1943 et 1944, parce que nés juifs, victimes innocentes de la barbarie nazie, avec la complicité active du gouvernement de Vichy. Ils furent exterminés dans les camps de la mort. Plus de 288 de ces enfants vivaient dans le Grand Lyon. Ne les oublions jamais ».

C'est ce que l'on peut lire sur la plaque scellée dans la cour de récréation de l'école Painlevé et dévoilée par Solange LÉVY, présidente du CDDEJ. Ils et elles étaient nombreux à rejoindre les élèves de l'établissement pour rendre hommage aux enfants déportés. Des enfants à qui l'on a redonné une identité, alors qu'ils et elles étaient jusque là anonymes.

Les élèves ont pu exposer poèmes et affiches, conscients de leur responsabilité face à l'histoire : « il ne faut pas céder, cela s'est passé il y a 60 ans, mais cela pourrait encore se reproduire ».

Ecole Anatole France

Jeudi 8 décembre 2005

Jean-Paul BRET, maire de Villeurbanne et Laurence COLLET-ROTH, membre du CDDEJ ont dévoilé la plaque commémorative située sur la façade de l'école primaire. Cette plaque rend un nom aux six enfants juifs/juives de Villeurbanne déportés en 1943 et 1944.

Une deuxième plaque a été apposée sur les murs de l'école maternelle. M. Alexandre HALAUNBRENNER, frère de Mina, Claudine et Léon, et membre de l'Association des Fils et Filles de Déportés Juifs de France s'est adressé aux élèves pour se souvenir de ces enfants au destin brisé, tous déportés à Auschwitz durant la seconde guerre mondiale.