Jacques Kipman [alias Bruno] (F)
Jacques Kipman [alias Bruno] (F)
Jacques KIPMAN
Jacques KIPMAN est né le 27/08/1926 à Paris en France.
Le 11 juin 1944, Jacques Kippmann lors d’une action de résistance, il fut abattu par les Allemands.
Jacques, Victor Kippmann était le fils d’Isaac Kippmann, maroquinier, et de Léa Feinzilberg. Résistant.
Dernière adresse connue : 2, rue montée du mont Sauvage (Lyon)
École fréquentée : Villeurbanne
Nom : KIPMAN
Prénom(s) : Jacques, Victor
Date naissance : 27/08/1926
Âge (ans) : 17
Lieu naissance : Paris
Pays ou département : France
Dernière adresse :
Ville : Villeurbanne
Code postal : 69100
Date d’exécution : 11 juin 1944
Informations diverses : alias Bruno. Mort au combat le 11 juin 1944 à Lyon (Rhône), place Ollier (VIIe arr.) ; étudiant ; Franc-tireur et partisan de la Main d’œuvre immigrée (FTP-MOI) du bataillon Carmagnole. Jacques, Victor Kippmann était le fils d’Isaac Kippmann, maroquinier, et de Léa Feinzilberg. Il avait une sœur. Ses parents étaient juifs polonais, natifs de Varsovie. A Paris, les Kippmann vécurent 43 rue des Couronnes (XXe arr.). Jacques Kippmann perdit son père le 21 avril 1937. Il obtint le certificat d’études primaires puis étudia au cours complémentaire technique et à l’école professionnelle Diderot avec son camarade Henri Hoch. Après la rafle du Vél d’Hiv (16 juillet 1942), bien qu’aucun membre de sa famille n’ait été arrêté, Jacques Kippmann suivit par amitié Henri Hoch en zone libre. Les deux camarades passèrent la ligne de démarcation dans le tender d’une locomotive. Ils arrivèrent à Lyon (Rhône) en septembre 1942. Ils habitèrent à Villeurbanne (Rhône) et travaillèrent à l’usine comme ajusteurs. En 1943, Jacques Kippmann fut contacté par les Jeunesses communistes. Henri Hoch le suivit dans la clandestinité. A cette époque, Jacques Kippmann fut à l’origine d’une action qui eut un grand retentissement : un lancer de tracts, en plein jour, du haut des terrasses des galeries Lafayette à Lyon. Le 6 mars 1943, sa mère, Léa Kippmann, fut déportée au camp de Majdanek par le convoi numéro 51 au départ de Drancy. Elle mourut en déportation. Jacques Kippmann ignora tout de son destin tragique. Souhaitant agir militairement, Jacques Kippmann (alias Bruno) intégra les Francs-tireurs et partisans de la Main d’œuvre immigrée (FTP-MOI) au printemps 1944. Il fut considéré comme très sérieux, très courageux et consciencieux. Après le débarquement du 6 juin, il rejoignit le maquis de la Croix du Ban avec tous les FTP-MOI de Carmagnole. A partir du 10 juin 1944, des hommes de Carmagnole effectuèrent des patrouilles offensives à Lyon (exécutions d’ennemis et récupérations d’armes). Le 11 juin 1944, Jacques Kippmann prit part à l’une de ces patrouilles avec sept camarades (parmi eux : Henri Krischer alias André Lamiral, Jacob Szmulewicz alias Jacquot et Max Schulewicz alias Gaby). Lors de cette action, il fut abattu par les Allemands. Le 18 juin, Jacques Kippmann fut inhumé au cimetière de la Guillotière (Lyon). Le 16 novembre 1944, il fut identifié par sa sœur Mme Natkovitch, demeurant 43 rue des Couronnes à Paris. Son identité fut rétablie sur le registre d’état civil après jugement du tribunal civil de Lyon en date du 13 mars 1945. Il fut exhumé en novembre 1948 et enterré au cimetière de Bagneux (Hauts-de-Seine).
En 1945, il fut reconnu Mort pour la France, tué au combat. Son nom apparaît sur une plaque commémorative située 43 rue des Couronnes (Paris) : « Ici demeurait Jacques Kipman dit « Bruno », résistant F.T.P. M.O.I., né à Paris le 27 août 1926, tué à Lyon le 11 juin 1944, Mort pour la France ». Une autre plaque située 2 place Ollier (Lyon) lui rend hommage : « Ici est tombé le 11 juin 1944 Jacques Kipman dit Bruno, né le 17 août 1926 à Paris, F.T.P.F. du détachement Carmagnole, Mort pour la France ». Source: Maitron.